Récemment, un jeune podcasteur est venu visiter nos bureaux et jaser avec nous. Il souhaitait partager un message qui lui tient à coeur ; il est possible de réaliser ses rêves, même lorsque l’on vit avec le TDAH.

C’est important de le rappeler.

Parfois, on peut avoir l’impression que vivre avec la stigmatisation autour du TDAH est aussi challengeant que vivre avec les symptômes eux-mêmes : « C’est difficile à recevoir pour un enfant quand tu lui dis qu’il est différent, surtout dans la société dans laquelle on vit. Souvent, ce qui nous fait le plus peur quand on est jeune, c’est d’être différent. » explique Alexandre Dubois en se remémorant le jour où il a reçu son diagnostic.

On doit le répéter. Le TDAH n’est pas synonyme d’échec.

Pour Alexandre, un passionné de sport depuis un jeune âge, l’un de ses plus grands rêves était de pouvoir vivre de sa passion.

Celui qui a commencé comme chroniqueur sport à la Télévision-des-Basses-Laurentides (TVBL), a réussi à faire son chemin en tant qu’éditeur pour la chaîne de télévision sportive RDS et en tant que co-animateur du nouveau podcast sur le hockey, Powerplay.

Il n’a jamais cessé de persévérer pour atteindre ses objectifs, tout en réalisant un cheminement intérieur pour l’aider à avancer avec le TDAH : « J’ai appris à me connaître et je me suis dit j’ai 2 choix ; soit de m’écrouler face à l’adversité ou soit de foncer. J’ai choisi de foncer. J’ai appris à me connaître. J’ai fait beaucoup de réflexion personnelle et de visualisation. ».

Aujourd’hui, Alexandre, est analyste pour une équipe de hockey qui performe dans le M18AAA, les Lions du Lac St-Louis; un emploi qui l’anime depuis 5 ans!

Faire partie de la solution

Selon lui, même s’il y a eu une évolution dans la façon qu’on perçoit collectivement le TDAH et la santé mentale, il reste du travail à faire : « Le plus grand défi selon moi en tant qu’adulte avec un TDAH est de conscientiser la société. Je veux faire partie de la solution. On peut toutes et tous faire partie de la solution. », affirme le podcasteur.

Tout commence par plus de bienveillance et plus d’ouverture : « On doit faire attention à ce qu’on dit aux autres et la manière dont on agit entre nous. Par exemple, le TDAH vient souvent avec de l’anxiété et quand on s’adresse à quelqu’un, on ne sait pas si la personne est dans une phase d’anxiété. ». 

Son mot de la fin? Croire en ses rêves et ne pas avoir peur de montrer ses couleurs : « Souvent, on a peur du jugement des autres, on va s’effacer au lieu de montrer qui on est. » a-t-il mentionné avant de conclure : « C’est possible de réaliser ses rêves. Mon TDAH m’a amené à vouloir me surpasser. ».

Une leçon qu’on peut définitivement retenir!